Bilan Maker faire Nantes 2017

Pour ceux qui ne connaissent pas le concept de cette fête nantaise, sachez qu’il s’agit d’un rassemblement de créateurs. Créateurs au sens large, car d’un coté, vous aurez des gens qui font de la soudure, de l’autre du code, et de l’autre encore de la couture. J’y suis allé cette année afin de voir comment çà se passait, et je vais vous présenter mon bilan personnel.
Tous les stands sont très amicaux, et les personnes ont envies de partager leur passion / leur savoir-faire et ça c’est vraiment agréable.

3 stands sur 5 présentaient de l’impressions 3D. Vous pouviez y voir des tête de yoda en plastique, des prothèses de main, des tongs sur mesure, des vases, des petits chats…
Chose innovante: il y avait un recycleur de plastique pour en faire des filaments afin de créer de nouveaux objets 3D. Le hic, c’est que pour l’instant leur prototype n’est capable que de prendre des bouchons de bouteille, et pas des objets qu’on auraient initialement réalisés. Pour passer les plastiques au recycleur, il faut au préalable les chauffer, et en faire des galettes afin que la machine puisse les digérer. Vivement que ca évolue, sinon, on ne va pas aller très loin…

Il y avait aussi un stand de robotique qui nous expliquait comment créer un robot open-source qui est capable d’interagir avec les humains via un Kinect ou de la reconnaissance vocale.
Chaque pièce du projet pouvait être réalisé à l’aide d’une imprimante 3D car elles font toutes au maximum 12 cm^3. Vous pourrez trouver les détails sur le site InMoov. Pour faire un buste, il fallait quand même débourser environ 1500 euros de matériel. Autant dire qu’un simple téléphone réalise autant d’actions que ce prototype mais ça fait moins classe dans un salon 😉

 

J’y ai découvert également les codings goûter pour enseigner la programmation aux plus petits à l’aide de différents jeux (Scratch, the Bugs).

Il y avait aussi un projet de crowdfunding: APIdou dont le but était de créer un doudou permettant de servir de Joystick dans des jeux codés avec Scratch. Même si c’est mal engagé pour eux, ça m’a rappelé l’épopée Karotz, et mes enfants ont adorés. Il y avait aussi des instruments de musiques réalisés avec les moyens du bords : des ressorts sur un micro, un looper pour faire des sons qui se répètent, du makey makey, et quelques autres projets anecdotiques.

Cette grande messe de la création fait partie d’un ensemble de manifestations qui font vivre l’île de Nantes, et qui montre le coté politiquement engagé de notre ville sur le développement. Le but d’une telle manifestation est d’ouvrir la porte aux néophytes, et d’y faire découvrir d’autres passions, mais pour ceux qui connaissent déjà leur milieu (les geeks engagés), ça ne leur apprendra pas grand chose.

A vous de voir dans quelle partie vous vous situez.
Et si vous aussi vous avez apprécier certains stands, n’hésitez pas à me dire lesquels dans les commentaires.

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